Actualités de Pro Natura Jura

Communiqués de presse, informations sur nos projets, offre d'emploi et tout autre documentation pratique sur la politique environnementale de Pro Natura Jura sont consultables sur cette page. Les versions pdf sont consultables en bas de la page.

La protection de la biodiversité ne se joue pas uniquement dans les réserves naturelles mais également au niveau institutionnel. Aussi, nous désirons maintenir la population informée au mieux de nos activités et de nos prises de position. Aussi, nous déposerons régulièrement sur cette page nos argumentations et explications en lien avec tel ou tel projet ou actualité.

2024 Un écueil pour un Doubs sain saute

WWF Jura et Pro Natura Jura sont extrêmement satisfaits de l'abandon total de toute exploitation hydroélectrique du seuil de Bellefontaine. La pesée des intérêts entre production d'électricité, réhabilitation du seuil et critères paysagers et de biodiversité ont démontré qu'une telle démarche était disproportionnée.

A présent, il est fondamental d'engager rapidement les démarches nécessaires pour l'arasement de ce seuil, tel que prévu depuis longtemps par le Plan d’action national en faveur du Doubs . De tels travaux rétabliront le déplacement des poissons sur un linéaire prolongé du Doubs, réduiront le réchauffement de l'eau, particulièrement utile dans le contexte du dérèglement climatique, et permettront à nouveau un charriage total des alluvions, phénomène particulièrement bénéfique à la géomorphologie du lit du Doubs.

2023 Plusieurs associations environnementales s’opposent aux nouveaux projets de sports et loisirs prévus au Banné

Le développement d’activités sportives et de loisirs au Banné à Porrentruy n’est compatible ni avec un aménagement du territoire moderne ni avec la biodiversité, aujourd’hui en crise.

Pro Natura Jura, la SSNPP, l’ATEJura ainsi que BirdLife Suisse critiquent vivement les projets de développement sportif et de loisirs au Banné, qui ne respectent pas la Loi fédérale sur l’aménagement du territoire. En effet, ils contreviennent directement aux principes de densification du bâti et de revitalisation des centres qui conduisent l’actuelle politique d’aménagement du territoire.

Les infrastructures doivent aujourd’hui être accessibles par les transports publics et la mobilité douce. Les 8 places de stationnement prévues pour les vélos sont donc insuffisantes pour répondre aux besoins des usagères et usagers et, de surcroit, incohérentes avec la politique de mobilité de la ville qui, pour rappel, favorise l’utilisation des modes doux pour les déplacements internes et limite l’attractivité de la voiture. La construction d’un parking d’une telle ampleur (96 places de stationnement à terme) est incompréhensible et contradictoire avec les objectifs de réduction de la part modale des transports individuels motorisé du Plan Climat Jurassien alors que la crise climatique se marque chaque année davantage et que la biodiversité s’effondre inexorablement.

Développer des activités dans des lieux toujours plus excentrés contribue au morcellement du paysage et accentue inutilement la pression sur la biodiversité. La réserve naturelle Pro Natura sur le ban de Fontenais se trouve à quelques mètres des futures installations sportives. Cette réserve est constituée d’une PPS (prairie et pâturage secs) d’importance nationale qui abrite plus de 184 espèces de plantes, dont 7 figurent sur la Liste rouge, à l’exemple de la Véronique de Scheerer, et de plusieurs papillons nocturnes également menacés de disparition, à l’instar de la Petite épine et de l’Harpon. La Pie-grièche écorcheur, oiseau en déclin ainsi que le Petit rhinolophe, une chauve-souris rare en danger d’extinction habitent aussi le site. La réalisation projetée augmentera inévitablement le risque d’une extinction régionale de ces populations.

Les organisations craignent de surcroît un dérangement important de la réserve naturelle par les allées et venues d’amateurs de sport et surtout un dérangement conséquent par l’augmentation de l’éclairage artificiel et des nuisances sonores. De même, la route d’accès au site du Banné accueillera davantage de circulation automobile isolant encore plus les étangs Corbat, un site de reproduction de batraciens d’importance nationale. La migration et la dispersion du baroque Triton crêté, espèce classée en danger d’extinction sur la Liste Rouge, n’en seront que plus dangereuses.

 

2023 Une révision du plan directeur cantonal désolante

Traitant des chapitres « Tourisme et Loisirs », « Nature et Paysage », « Environnement » et « Energie », la consultation de la révision partielle du plan directeur cantonal qui s’est achevée le lundi 6 mars dernier est décevante, frustrante et insatisfaisante pour nos associations de protection de la nature, de l’environnement et du climat.

Décevante, car la perte irrémédiable de biodiversité, l’homogénéisation du paysage et encore le dérèglement climatique y sont traités avec légèreté au vu de l’ampleur des dégâts causés par notre société. Par exemple, le Canton reconnaît les changements climatiques et cherche à y faire face notamment grâce à « … une mise en œuvre globale et cohérente de mesures… ». Malheureusement, manque encore une articulation fine et intelligente avec le plan climat en devenir.

Frustrante, car nos associations regrettent en particulier que ce plan directeur ne soit pas un réel outil de planification du territoire pour protéger la biodiversité – largement reléguée à l’arrière-plan dans les projets de fiches – et réduire les déplacements. Nos associations relèvent en particulier que les principes qui conduisent les fiches « Tourisme » donnent fâcheusement la priorité à l’économie au détriment de la tranquillité et de la préservation des écosystèmes. Le développement préconisé se fonde sur la valorisation et la promotion des sites naturels et sauvages jurassiens et cherche à les exploiter dans une plus-value touristico-économique hasardeuse et préjudiciable. Les fiches « T03 Hébergements insolites » ou encore « T04 Tourisme et loisirs aux abords du Doubs » en sont des exemples-types. Nos associations sont d’avis que le développement du tourisme jurassien sera doux et préservant nécessairement les écosystèmes. En outre, la création de zones agricoles spéciales ouvre la porte à une urbanisation du paysage agricole et à une industrialisation de l’activité agricole.

Insatisfaisante, car l’infrastructure écologique, nouvel outil de la Confédération, ne sera pas contraignante pour les propriétaires privés. Pour nos associations, un tel instrument pourrait pourtant jouer pleinement son rôle s’il permettait d’imposer des mesures dans les lieux en déficit de biodiversité. De plus, la mobilité reste pensée en silo. Il serait au contraire judicieux de développer une politique qui répondent tant aux loisirs qu’aux déplacements quotidiens ainsi qu’à un meilleur partage de l’espace et des deniers publics. Le renforcement de l’offre en transports publics, particulièrement en soirée, la modération du trafic, l’autopartage, la requalification de l’espace public et une réflexion approfondie sur la mobilité du dernier kilomètre sont autant de champs d’action qui permettent de réduire l’exploitation des infrastructures routières et par là même le morcellement du paysage.

Citoyens responsable Cornol, Association Transport et Environnement, Société des Sciences naturelles du pays de Porrentruy, Pro Natura Jura.

2023 Pour Pro Natura Jura, les menaces sur la biodiversité sont de plus en plus fortes

Réunis en assemblée générale ce lundi 3 avril à la galerie du Sauvage à Porrentruy, les membres de Pro Natura Jura ont pris connaissance des projets en cours et à venir dans un contexte marqué par le recul des protections de la biodiversité.

Pour Pro Natura Jura, la protection des espèces, des biotopes et des paysages est plus que jamais mise à mal. Conjuguée au dérèglement climatique, la crise énergétique actuelle met sous pression de manière disproportionnée les écosystèmes jurassiens. La construction d’un premier parc photovoltaïque à Courtemaîche en pleine zone agricole, dans un périmètre de protection de la nature, ou encore la récente décision du Conseil national de suspendre une partie de la Loi fédérale sur la protection des eaux, à savoir les dispositions s’appliquant aux débits résiduels minimaux lors de l’octroi de nouvelles concessions, sont autant d’exemples inacceptables, incohérents et dangereux des menaces qui pèsent tristement sur la biodiversité.

Face à ce constat, Pro Natura Jura entend renforcer son action pour la protection des espèces et des biotopes jurassiens, soit en intervenant directement sur ses terrains soit en créant des partenariats. Ainsi, l’agrandissement et la revitalisation de ses réserves naturelles sont l’un des axes forts de l’association. De même avec son action Lièvre et Compagnie, Pro Natura Jura collabore avec six exploitations agricoles jurassiennes pour y favoriser la biodiversité. La construction de petites structures favorable à la faune est ainsi promue (haies, murgiers, tas de sable, plans d’eau, etc.). Cette année, Pro Natura Jura mettra également en œuvre son plan d’action Crapaud accoucheur sur les communes de Courgenay et Fontenais-Bressaucourt, plan d’action qui vise à pérenniser les populations locales de ce sympathique amphibien.

Pro Natura Jura poursuit son engagement pour la protection du Doubs. Céline Barrelet, chargée de projet Doubs vivant, est ainsi intervenue pour indiquer que des discussions avec les autorités sont en cours pour initier un programme de conservation de l’apron, alors que la présence de l’espèce n’a pas été confirmée en 2022 – un seul individu observé en 2021.

2023 Pro Natura Jura s’engage pour la biodiversité !

Association de protection de la nature et du paysage, Pro Natura Jura s’engage pour la préservation de la biodiversité. Annoncée récemment, la création d’une cellule scientifique au sein de la fédération jurassienne des chasseurs nous apparait donc comme une évolution indispensable.

Pour notre association, affiner les données officielles est particulièrement bienvenu pour dresser un état des populations conforme à la réalité, particulièrement celle de Chamois. Dans cette optique, Pro Natura Jura émet le souhait que cette cellule travaille à l’aide de protocoles reconnus par la communauté scientifique.

Pro Natura Jura est convaincue qu’une connaissance plus fine et experte des populations jurassienne notamment de Sarcelles d’hiver (liste rouge, vulnérable), de Fuligules morillon (liste rouge, vulnérable) et de Bécasses des bois (liste rouge, vulnérable), en sus du Chamois, est plus que jamais nécessaire. Pro Natura Jura attend également que les périodes de chasse hivernale face l’objet d’une nouvelle réflexion ; le dérangement des oiseaux d’eau en hiver leur est fortement préjudiciable. Finalement, de larges zones de tranquillité pour la faune sont également un outil que Pro Natura Jura promeut et qui mérite également une attention de la part de la cellule scientifique.

2022 Le castor de retour en Ajoie, un cadeau de Noël pour la biodiversité régionale ! 

Des arbres écorcés ont été observés à Porrentruy ne laissant aucun doute : le castor est de retour en Ajoie !

Après son arrivée l’année dernière dans la vallée de Delémont, Pro Natura Jura se réjouit du retour de ce grand rongeur en Ajoie. Cela faisait au moins 200 ans que le castor avait quitté l’Allaine. C’est donc un grand plaisir d’apprendre son retour !

Cette arrivée souligne également toute l’importance du périmètre réservé aux eaux nouvellement entré en vigueur dans l’ensemble du canton. Les rivières nécessitent un espace terrestre suffisant sur chaque berge pour favoriser le bon développement tant de la flore que de la faune ainsi que la dynamique naturelle du cours d’eau.

Ingénieur de l’écosystème, le castor favorise les autres espèces, notamment en rajeunissant la ripisylve et plus épisodiquement en créant des barrages. Ces nouveaux plans d’eau sont alors rapidement colonisés par les amphibiens et les reptiles. La biodiversité sort donc grandement grandie et renforcée avec la présence du castor dans nos cours d’eau.

2022 Recours contre la nouvelle zone à bâtir des Iles de Ravines

Pro Natura et le WWF ont déposé le 18 janvier 2022 un recours contre la modification du plan d’aménagement local de Clos-du-Doubs, qui légaliserait le camping des Îles de Ravines. Pour les organisations de protection de l’environnement, le camping qui n’a jamais fait l’objet d’une autorisation de construire en bonne et due forme ne peut être pérennisé. Une zone à bâtir ne peut en effet être définie à cet endroit important pour la biodiversité et à ce titre sous plusieurs protections légales.

De la rivière aux forêts en passant par les prairies, la vallée du Doubs abrite une faune et une flore rares et menacées au niveau international, à l’instar de l’apron, du lynx ou encore de la fritillaire. La Suisse porte donc une haute responsabilité pour la conservation de ces espèces et de leur habitat, et a fortiori de la vallée du Doubs. Pour Pro Natura, ces espèces menacées de disparition à l’échelle européenne mérite donc une attention toute particulière.

Le site du camping des Îles de Ravines est inscrit à l’inventaire européen des sites Émeraude. L’emplacement de ce camping bénéficie également de protections fédérales. Ainsi, deux objectifs de l’Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels (IFP) demandent de « conserver les écosystèmes aquatiques et riverains du Doubs et la tranquillité dans les espaces forestiers des flancs de la vallée ». De ce point de vue, l’instauration d’une nouvelle zone à bâtir apparait impossible. De même, ce lieu empiète sur la future zone tampon de la zone alluviale d’importance nationale de La Lomène, l’une des rares zones alluviales nationales de l’Arc jurassien. La création d’une zone à bâtir dans un tel périmètre apparait donc bien inadéquate.

Pour Pro Natura, le cumul des protections tant internationale que nationales dont bénéficient le Doubs et sa vallée impose donc de placer prioritairement la biodiversité au centre de l’attention et, en l’occurrence, d’empêcher la création d’une nouvelle zone à bâtir à cet emplacement.

2022 Banné, le doute des associations

Le développement des infrastructures sportives et de loisirs au Banné suscitent de forts questionnements dans nos associations, tant du point de vue de la mobilité, de la préservation des espèces et de l'aménagement du territoire.

Ce site ne nous semble pas le plus adéquat pour y accueillir de nouvelles activités sportives. En effet, le lieu n'est pas desservi par les transports publics. Cela signifie d'une part l'intensification du trafic routier individuel sur des axes d'accès pensés pour le trafic agricole et d’autre part une quasi-obligation pour les parents d'amener leurs enfants en voiture à leur sport favori ! Il nous parait qu'il aurait été nettement plus opportun de valoriser les terrains de Porrentruy ou d’autres communes ajoulotes encore non construits et situés proche d'un arrêt de transport public existant ou projeté.

De plus, nous questionnons également la durabilité de ce projet du point de vue de la protection des espèces, et particulièrement des batraciens. En effet, le Banné et les étangs Corbat forment un ensemble d'écosystèmes d'importance nationale pour les amphibiens. L’intensification du trafic routier conduira inévitablement, particulièrement lors d’épisodes pluvieux au printemps, à un réel massacre de tritons et autres grenouilles.

Finalement, en 2013, le site de l'Oiselier avait été retenu pour accueillir le nouveau musée Jurassica. Situé hors de la ville, sans transports publics de qualité, cette implantation avait été abandonnée pour y préférer le centre-ville. Alors que la nouvelle Loi fédérale sur l’Aménagement du territoire qui vise une densification de qualité de nos villes et villages est entrée en vigueur, nous trouvons donc très étonnant que presque une décennie plus tard, un projet similaire puisse à nouveau être discuté.

Association Transport et Environnement Jura
Société des Sciences Naturelles du Pays de Porrentruy
Pro Natura Jura

2022 Festival du Film vert

Pour sa 17ème édition, le Festival du Film Vert est de retour au Cinélucarne au Noirmont avec une affiche spécialement dédiée aux familles ! Le festival propose également une projection online le 25 février à 20h00.

Ce vendredi 25 février à 19h45, le festival propose une projection en ligne avec Le Temps des arbres. On les dit voyageur du temps, les arbres nous accompagnent au quotidien, que ce soit dans le paysage ou encore dans notre maison. Marie-France Barrier nous invite dans ce film à renouer avec ce voyageur aussi génial que généreux et à nous inspirer des parcours de vie d’enseignantes, de médecins, d’éleveurs, de constructeurs ou de vignerons qui ont mis l’arbre au cœur de leurs vies et de leurs métiers. Ce chef d’orchestre du vivant, ce modèle absolu de l’économie circulaire et du principe de résilience pourrait bien être notre meilleur partenaire pour faire pousser l’espoir d’un avenir désirable.

Le samedi 5 mars à 20h00, sera projeté au cinélucarne le documentaire Animal de Cyril Dion, réalisateur du film Demain. Deux adolescents de 16 ans se questionnent sur notre rapport aux animaux en tant qu’altérité. Tout au long d'un extraordinaire voyage, ils vont comprendre que nous sommes profondément liés à toutes les autres espèces. L’être humain a cru qu’il pouvait se séparer de la nature, mais il est la nature. Il est, lui aussi, un Animal.

Cette projection sera suivie d’une discussion avec Alexia Rossé, coordinatrice au Laboratoire de transition intérieure, et Marc Tourette, responsable des réserves à Pro Natura Jura et ancien rédacteur à la Salamandre.
Le dimanche 13 mars à 10h00 deux films naturalistes seront proposés aux cinéphiles francs-montagnards. Les enfants pourront ainsi admirer Fjellrev, la quête scandinave qui retrace l’aventure d’un cinéaste à la recherche du rare renard polaire scandinave et Eliott et les loups. Ce dernier film est une plongée plus qu’immersive dans l'univers d'un photographe animalier et de sa famille : une tranche de vie au cœur de la nature, une pincée de deuxième degré, un soupçon de patience et une bonne dose de nature.
Ces deux films seront suivis d’une discussion avec des membres du photo-club des Franches-Montagnes.

Le festival du film vert propose également cinq projections à la Chaux-de-Fonds le samedi 12 mars.

 

2022 Recours accepté contre la nouvelle ordonnance sur la navigation

Pro Natura Jura se réjouit de la décision de la Cour constitutionnelle de maintenir l’interdiction de la pratique du paddle sur le Doubs et attend à présent une stricte application de cette décision.

La situation écologique du Doubs continue de montrer des signes de dégradation importants. En effet, les espèces protégées du Doubs nécessitent des conditions de vie, et particulièrement de reproduction, strictes. La pratique du paddle n’est malheureusement pas conciliable avec la protection des espèces et de la zone alluviale d’importance nationale de la Lomène. Les menaces occasionnées par les activités sportives et touristiques sont trop souvent sous-estimées et peuvent avoir de réels impacts négatifs sur la faune et la flore.

Pour Pro Natura Jura, il est désormais primordial et incontestable que les actions se concentrent prioritairement vers une stabilisation des pressions humaines, et si nécessaire vers leur diminution, afin de rétablir durablement le bon fonctionnement des écosystèmes liés au Doubs. A ce titre, la Cour constitutionnelle souligne que « le plan d’actions pour la gestion et des opportunités touristiques se concentre essentiellement sur le tourisme, son développement et la mise en valeur de l’offre, mais ne fait qu’évoquer brièvement le besoin de faire respecter les règles environnementales en vigueur ». Cette constatation partagée par Pro Natura Jura est un avertissement fort en faveur d’un renforcement des mesures dédiées à la biodiversité du Doubs. Finalement, Pro Natura Jura attend évidemment des autorités qu’elles fassent respecter l’interdiction du paddle sur l’ensemble du linéaire du Doubs ainsi que sur les autres cours d’eau jurassiens.